top of page

Juan Carlos Zeballos Moscairo

Juan Carlos Zeballos Moscairo est un artiste peintre péruvien, né en 1976 à Arequipa. Dès son plus jeune âge, il s’intéresse à l’art. Il obtient un diplôme en arts plastiques et peinture de l’Université nationale de Saint Augustine au Pérou et de l’Université fédérale de Pernambuco au Brésil. Il poursuit une carrière internationale, son travail ayant été exposé dans des galeries à travers le Pérou, les États-Unis, la Chine, l’Argentine, l’Équateur, la France ou encore l’Allemagne. Il a à son actif plus d’une trentaine d’expositions individuelles. Aujourd’hui, l’artiste s’est installé en France.


Son travail a de nombreuses fois été récompensées, il a notamment remporté le premier prix du Salon de Versailles en novembre 2016, c’était la première fois que ce prix revenait à un artiste sud-américain. Il a aussi été finaliste en 2015 du salon des Réalités Nouvelles dans lequel il a été exposé entre 2015 et 2019, par la suite, il a vu ses œuvres présentées (entre autres) au Salon National des Beaux-Arts du carrousel du Louvre ( en 2016, 2017 et 2018), ou encore au Salon d’automne à Paris (en 2017, 2018 et 2019). 

En octobre 2021, lors du 75e Salon des Réalités Nouvelles, il a reçu, le prix « Art Absolument » pour son œuvre nommée Genesis, présentée à l’Espace Commines de Paris. L’œuvre est une vision de la création du monde sur un support de 130cm x 130cm.

En février 2022, il a été invité à exposer lors du Salon « Dessin et peinture à l’eau » pour le 73 ème anniversaire de l’Art Capital.

Son œuvre est répertoriée dans les livres d’aquarelle et de peinture contemporaine au Pérou, en Amérique Latine et en Europe (entre 2006 et 2020) et dans le dictionnaire biographique des artistes plasticiens de France, Artfabetic.

Œuvre :

 

L’œuvre de l’artiste se concentre sur le dialogue entre la gestuelle et la sensualité des couleurs qui lui permet de construire un récit urbain entre expressionnisme et abstraction. Il recycle l’information visuelle de la ville qui apparaît et disparaît tous les jours dans la rue : les graffitis, des formes, des affiches. Il déconstruit ces éléments en s’inspirant des fragments de son quotidien qu’il compile dans des carnets jusqu’à la réalisation de l’œuvre sur toile ou sur papier. Il fait des mouvements sans hésitation ni retouche où chaque coup de pinceau est indépendant de la couleur, créant son propre langage dans l’acte de création. De cette façon, l’artiste péruvien recrée des scénarios spécifiques passant à l’expressionniste ou à l’abstrait, où il ajoute sa propre touche romanesque à la pièce. Ses œuvres sont semblables à une cartographie d’un voyage infini.

L’exposition « Ardent topique », par exemple, présente des œuvres inédites sur toile inspirées par la métropole bordelaise, ainsi qu’une série d’aquarelles sur papier, récit de son carnet de bord du métro parisien, évoquant sur la feuille ses voyages entre les différentes stations, les affiches déchirées, l’humour des inscriptions et graffitis croisés sur les murs, des bribes de plans, dans un lyrisme proche de l’abstraction teinté par la douceur de la couleur qui se dilue à l’eau, comme la mémoire efface peu à peu la vivacité du souvenir.

Publié en février 2022.

Article par : Taheera, bénévole de l'association.

bottom of page